Diaconia – FRAGILITES

Jouarre, mars 2013

Sans scrupule !

La semaine dernière, j’ai reçu un appel téléphonique d’une cousine, qui m’a fait part des difficultés de son mari avec son employeur. C’est une PME de la région parisienne qui a été reprise depuis quelques années par un jeune dirigeant. Mais c’est une vraie catastrophe pour les anciens employés, licenciés pour divers motifs à tour de rôle. A deux doigts de la faillite, une nouvelle entreprise est pourtant montée ailleurs par le même dirigeant. Toute la famille subit les conséquences de ces difficultés professionnelles. Il y a eu une baisse du salaire, puis des avantages de mutuelle supprimés, et un climat de suspicion et d’incertitude qui rejaillit sur la vie familiale. Tout cela en toute illégalité, mais difficile de faire valoir ses droits ! le combat est rude contre ce jeune patron sans scrupule !

Lizy sur Ourcq, décembre 2012

Portes closes !

Des personnes qui souhaiteraient prier, trouvent portes closes dans les églises du secteur.

Des temps de prière ou des ADAP devraient être organisés…

Des diacres, hommes ou femmes devraient être formés pour prévenir le manque de prêtres qui sont de plus en plus âgés ainsi que les diacres.

 

Pour les restos du cœur, ce ne sont pas ceux qui en auraient besoin qui en profitent le plus !

Certaines personnes qui roulent dans de belles voitures, parce qu’ils ne sont pas imposables et roulent le fisc, viennent sans état d’âme profiter de cet élan de solidarité.

Dégoût !

 

Isolement

Oui, une situation de détresse et de souffrance m’a attristé.

Lors d’une visite à une amie malade et âgée, qui vit une grande détresse morale.

J’ai constaté que les bien-portants ne réalisent pas toujours la détresse et l’isolement des personnes âgées et malades.

Comment ne pas vivre de grandes souffrances morales quand le temps a passé, que la surdité, la cécité rendent la relation difficile, quand la perte de mobilité vous enferme chez vous !…

Je crois qu’on ne réalise pas ce qu’est leur souffrance et leur détresse.

 

Saâcy sur Marne, décembre 2012

Séparation

Devant la souffrance, la tristesse d’un couple qui veut se séparer, on se sent démuni. On voudrait bien les aider, mais notre foi n’est pas assez VIVANTE et FORTE pour accompagner ces personnes.

Pourtant, un chemin de vérité pourrait mener à une réconciliation.

 

Révoltée !

Vraiment révoltée par la souffrance d’une maman qui désirait communier à l’occasion de la première communion de son enfant, et à laquelle ce sacrement a été refusé, car divorcée et vivant maritalement.

 

Personne n’a bougé !

R. a été victime de voyous du village.

R. est pourtant une jeune femme handicapée, connue de tous.

Ces voyous se sont acharnés pendant plusieurs mois, à lui faire peur.

Ils ont été jusqu’à enlever les gouttières, grimper sur le toit de sa maison, enjamber sa propriété, vider devant chez elle des extincteurs, etc…

Personne n’a bougé, pas même un chrétien…

 

Découragement

Un découragement qui m’envahit : l’indifférence d’une grande partie de la jeunesse à l’égard de Dieu !

Il y a misère matérielle et misère morale. Un jeune couple, dix ans de fréquentation ; mariage civil en janvier, séparation en mai. Quelle tristesse !!!

La solitude, les détresses cachées…

La difficulté pour les chrétiens même à répondre à ces personnes.

Ils ne VOIENT pas cette souffrance DIGNEMENT CACHEE !!!

J’ai honte pour notre société lorsque je vois des personnes qui cherchent de la nourriture dans les poubelles, les jours de marché (à La Ferté sous Jouarre) !

 

Jouarre, novembre 2012

Dans le métro

Dernièrement, j’étais au métro à Paris, gare de Lyon. De loin, j’ai aperçu un homme âgé d’environ 60 ou 70 ans, qui interpellait les passants en tendant la main. En m’approchant, je vois un homme avec un beau visage, très propre, de grands yeux bleus, plutôt souriant. Nous avons échangé un bon moment : il est à la rue, m’explique qu’il dort sous un porche, près d’une agence de voyage où il peut rester pour le moment ; son gros problème est la consigne : 5.5 euros par jour, et 120 euros s’il perd la clé ! Il plaisante même : le meilleur mois est celui de février : plus de 10 euros épargnés sur le RSA !

Puis il redevient grave et me quitte après avoir accepté un peu d’argent. Mais la tristesse m’a envahie : nous sommes en octobre, et que deviendra cet homme durant l’hiver ? Comment le retrouverons-nous au printemps, après des mois dans le froid et l’humidité ? Seigneur, aide-nous à voir toujours l’inacceptable qui nous entoure ! Aide-nous à lutter de toutes nos forces pour changer ce qui nous entoure !

 

Jouarre, 6 novembre 2012

Que deviendra-t-il ?

Dernièrement, j’étais au métro à Paris, gare de Lyon. De loin, j’ai aperçu un homme âgé d’environ 60 ou 70 ans, qui interpellait les passants en tendant la main. En m’approchant, je vois un homme avec un beau visage, très propre, de grands yeux bleus, plutôt souriant. Nous avons échangé un bon moment : il est à la rue, m’explique qu’il dort sous un porche, près d’une agence de voyage où il peut rester pour le moment ; son gros problème est la consigne : 5.5 euros par jour, et 120 euros s’il perd la clé ! Il plaisante même : le meilleur mois est celui de février : plus de 10 euros épargnés sur le RSA !

Puis il redevient grave et me quitte après avoir accepté un peu d’argent. Mais la tristesse m’a envahie : nous sommes en octobre, et que deviendra cet homme durant l’hiver ? Comment le retrouverons-nous au printemps, après des mois dans le froid et l’humidité ? Seigneur, aide-nous à voir toujours l’inacceptable qui nous entoure ! Aide-nous à lutter de toutes nos forces pour changer ce qui nous entoure !

 

La semaine dernière, tôt le matin, je me suis rendue à Meaux pour des démarches à la Préfecture. En sortant de la voiture,  j’ai eu la surprise de voir, à quelques pas, un homme assez jeune qui semblait rouler un sac de couchage et rassembler des affaires. Il avait manifestement passé la nuit dehors. Je me suis sentie intérieurement interpellée par cette situation, mais désemparée en même temps. J’ai donc décidé de m’approcher et lui ai simplement demandé : « Avez-vous besoin de quelque chose ». Son visage s’est fermé et il a tourné la tête sans répondre. Je me suis donc éloignée, avec un sentiment d’impuissance et de culpabilité : je n’ai donc pas réussi en nouer la conversation, à lui donner quelque chose, etc… Un peu plus tard, à mon grand étonnement, je l’ai retrouvé dans un autre quartier de la ville, sans ses affaires, propre, d’allure tout à fait normale. Je ne sais pas s’il m’a reconnue.

En discutant de cette situation au groupe diaconia, nous avons pensé qu’il s’agit d’un homme récemment sans domicile. Il n’est pas prêt à parler de sa situation à un inconnu.  Mais aussi, cette situation m’interpelle : que me dit le Seigneur à travers cette rencontre ? Quelle délicatesse et quel amour faut-il dans son cœur pour rejoindre et communiquer avec nos frères et sœurs en difficulté ?

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