Diaconia – MERVEILLES

Meaux, Mercredi 4 décembre 2013 :

Visite à un détenu de la prison de Meaux que je me contenterai de nommer par son initiale: C. Je l’ai connu dès ma prise de fonction comme aumônier en avril 2012. Il venait d’être incarcéré et supportait très mal la détention au point qu’il voulait se suicider. Mon collègue aumônier de l’époque, Yves, l’avait beaucoup aidé et, à force de visites et de soutien, lui avait fait remonter la pente, retrouver de l’espoir et des raisons de vivre (C. lui en est toujours très reconnaissant). Aujourd’hui, C. se porte beaucoup mieux, il accepte autant que faire se peut sa peine, il s’est plié à la vie et aux us de la vie de prisonnier. En bon basque qu’il est, C. est aussi un chrétien convaincu qui participe assidûment aux rencontres d’aumônerie. Il a même souhaité, lui et un autre détenu, se préparer au sacrement de Confirmation. Mais si je parle de lui, c’est aussi parce qu’il a pris une décision qui a surpris tout le monde et qui a laissé baba l’administration pénitentiaire! C. fait partie de ceux qui sont admis à participer aux ateliers: il travaille et donc gagne de l’argent. Ce n’est pas une somme mirobolante, elle s’élève à plus ou moins 400 euros par mois! Or C., estimant qu’il n’a pas besoin de tout cet argent et souhaitant partager avec les plus malheureux que lui (en l’occurrence les indigents qui sont nombreux parmi les détenus), C. a donc décidé de prélever la moitié de ce qu’il gagne (c’est-à-dire 200 euros) et de verser cette somme à l’association « Trait d’union » qui s’occupe, entre autres choses, de l’aide aux prisonniers indigents. C., à qui j’en ai parlé aujourd’hui, trouve cela tout naturel; pour lui, il va de soi qu’il faut apporter du secours aux plus démunis que soi! Mais tel n’est pas l’opinion de l’administration pénitentiaire, qui a trouvé tellement étrange, tellement unique, ce souhait de C. qu’elle a décidé de procéder à une enquête. On est donc venu interroger C. afin de s’assurer qu’il n’avait subi aucune pression ni aucune influence de qui que ce soit, ni de la part de détenus, ni de la part du personnel, ni de la part de l’aumônier catholique!!! Bien sûr, C. a répondu que lui seul avait décidé, de son propre chef, de faire ce geste de partage. J’espère qu’il a été assez convaincant!

C’est tellement étrange, n’est-ce pas, surtout au regard de l’administration pénitentiaire, un détenu qui fait preuve de générosité envers les autres au point de donner la moitié de ce qu’il gagne!

Luc Schweitzer, sscc

Jouarre, janvier 2013

Conversion

Mon mari et moi étions croyants, non pratiquants, du moins régulièrement.

A l’âge de 40 ans, mon mari a perdu son père et est devenu athée.

De mon côté, j’ai aussi perdu mon père, à peu près à la même époque. Mais contrairement à lui, cette épreuve m’a rapprochée de Dieu. J’ai beaucoup prié et reçu de grandes grâces. Bien sûr, j’ai prié sans relâche pour mon mari, qui s’était aussi mis à boire et s’enfonçait dans sa révolte contre Dieu.

Puis il a été malade lui-même et peu à peu, son cœur a changé. Nous avons été en pèlerinage à Lourdes, et s’est converti. Ou plutôt, il a été converti.

Au fur et à mesure de sa maladie, il s’est mis à prier, il s’est apaisé.

Je l’ai accompagné durant ses derniers jours, et il voulait que je prie le chapelet à côté de lui, même lorsqu’il ne pouvait plus parler.

Il s’est endormi dans le Seigneur avec des chants à Marie.

Loué sois-tu, Seigneur, pour cette conversion, dans l’épreuve de la maladie !

Janvier 2013

A une même table.

Si je devais parler de cet après-midi, d’un dimanche d’hiver, à qui le ciel bas a donné tous les conforts intérieurs.

Attablés dans le partage, notre trio que rien ne devrait rassembler, et à la fois très naturellement en osmose dans l’Amour, nous avons vécu cette offrande, rare, mais sublime.

» Elle » notre Hôtesse, dans une foi absolue, belle et lumineuse, lui le vieil homme qui nous accompagne, marginalisé depuis l’enfance, qui offre souvent à la raillerie les souffrances de son enfance et de sa vie.

Qui n’a pas de souffrances enfouies ?

Moi j’en ai, et certains jours, comme les vieilles douleurs, elles se réveillent.

Alors, ce dimanche merveilleux, baigné d’une vraie tendresse, nous a amenées, nous deux femmes, plus favorisées intellectuellement et socialement, à nous regarder en face, au travers de cet homme ouvert à tous les bonheurs, quand on sait les lui offrir, sur un ton qu’il comprend.

Quelques soins en lui coupant les cheveux. Lui prendre les mains pour lui dire que demain sera beau, et lui offrir le partage des Vêpres auprès de la Vierge. Rien de coûteux, l’Amour de l’autre, l’Amour pour l’ Autre, c’est gratuit, et cela ne demande, que l’engagement du partage, en taisant son ego, et en remerciant le Ciel du cadeau qu’il nous fait. Merci de l’Autre, qui m’a rappelé à quel point j’ai beaucoup de chance.

Il était beau notre  » vieil homme », encadré par nos soins dans la prière, et je suis sûre, que le Ciel a donné à cet homme, sa lumière, dans l’invisible, et que maintenant « On veille » encore plus, puisqu’il a su aller, accompagné d’amies, à la rencontre de cette lumière.

Il a promis le  » vieil homme », que lorsque ses vieux démons remontant du lointain le rattraperaient, il irait déposer aux pieds de Marie ses chagrins.

Merci de m’avoir offert cet instant, je suis repartie riche de tous les bonheurs.

Saint Cyr sur Morin, décembre 2012

Permanence sans faille d’un engagement

Pendant plusieurs années, elle a soigné un mari très malade. A l’hôpital, elle allait le voir chaque soir pour l’aider à prendre son repas, à s’endormir.

Pendant toutes ces années, elle a assuré son travail professionnel, ses propres ennuis de santé, les difficultés financières et leur conséquence. Toujours, malgré ces vicissitudes, elle a été présente pour nous, assurant sa mission d’église bénévole au sein de la paroisse. Toujours très active et dévouée, elle est présente dans tous les services à rendre, les multiples tâches à accomplir, humbles et souvent cachées, mais tellement importantes pour assurer la vie quotidienne de notre communauté.

Sa fidélité au service de l’Eglise, malgré toutes les épreuves rencontrées me plonge dans l’admiration et la reconnaissance.

Tous les jours, je remercie le ciel de l’avoir mise sur notre route !

Lizy sur Ourcq, décembre 2012

Un instant

Cela s’est passé à l’occasion de la préparation de Noël.

J’ai préparé la crèche à l’église avec une amie.

Lorsque nous avons terminé de l’installer, avant de partir, nous nous sommes arrêtées. Et simplement nous l’avons regardée ensemble, et nous avons éprouvé  une grande joie.

Ce fut un instant merveilleux de partage, offert dans le silence !

 

Quel beau geste !

Deux personnes âgées, J. et V.

Chacune vit seule.

J. est motorisé et propose à V. de l’emmener faire les courses, une ou deux fois par semaine.

Ensuite, il l’invite à partager le repas.

Toutes les deux passent des moments agréables ensemble, et la solitude de chacun est surmontable.

Quel beau geste !

 

Les jeunes de l’aumônerie du secteur ont confectionné des cartes de vœux et de joyeux Noël.

Elles ont été remises aux résidents d’une maison de retraite le jour même de Noël.

 

Jouarre, décembre 2012

L’union fait la force

J’ai été témoin d’un geste d’entraide, de solidarité dans une paroisse de Paris.

On devait célébrer la messe de Noël pour les résidents de cette maison de personnes âgées. La bénévole était seule chaque année pour l’accompagnement et l’église se trouve à quelques mètres de la maison.

Après la messe, elle demanda s’il y a des volontaires pour l’aider avec le personnel de la maison. On était si nombreux que la lourde tâche est devenue un moment très chaleureux et enthousiaste. Au point que même ceux qui étaient malades se sont sentis mieux !

Je me suis dit que l’union fait la force.

Et que chaque homme a sa place dans la société !

Que le nom de Dieu soit loué !

Amen !

 

A l’hôpital

Je vais régulièrement visiter les malades à l’hôpital de Jouarre.

Ces jours-ci, il y a eu le geste de cette vieille dame roumaine orthodoxe.

Elle est bien seule, mais elle me montre son icône de Marie. Cela m’appelle à MIEUX prier avec elle en vue de Noël.

Ces derniers jours, c’est ELLE qui m’a entrainé dans la prière !

Béni sois-tu Seigneur !

Saâcy sur Marne, décembre 2012

Transport

Nous arrivons à Saacy. Après sept années, mon époux est opéré ; une opération très importante.

Mal voyante, je ne pouvais pas me rendre à son chevet à Paris dès son hospitalisation.

Mais une personne amie a dressé une liste de 30 personnes, se proposant pour me conduire !

Quelle merveille !

 

Solidarité

Grâce au Chemin de Croix, organisé dans les rues du village, des relations se créent.

Il est demandé à des personnes diverses d’accueillir une station devant leur porte.

Ala suite de cela, et après le décès du mari d’une des « accueillantes », une chaîne d’amitié s’est formée pour entourer la « veuve ».

Des rencontres autour d’un repas partagé, avec des voisins se sont mises en place régulièrement, dans un climat chaleureux.

La solidarité et l’entraide se manifestent aussi souvent lors d’une hospitalisation où nombreux sont ceux qui proposent de conduire les proches en visite à l’hôpital.

 

Dans le village

Dans le village, plusieurs personnes s’occupent d’une homme seul, âgé de plus de 80 ans.

Une personne va lui préparer ses médicaments chaque soir, de façon bénévole. Une autre maman partage le repas de midi, chez lui, deux fois par semaine.

 

Dans le village, une maman a pris l’initiative d’inviter pour le café deux autres mamans. Puis ensemble, elles accompagnent leurs enfants à la messe du samedi soir, une fois par mois.

Tant de petits faits merveilleux, dans le village !

Béni sois-tu Seigneur !

 

Entre voisins

Un  monsieur très âgé, seul, sans visite de famille.

Une dame, voisine de cet homme, qui presque tous les jours, le matin, avant de partir au travail, ou le soir, en revenant, va lui rendre une petite visite.

Elle lui demande s’il a besoin de quelque chose, s’informe sur ce qui l’intéresse, et cela DEPUIS DE NOMBRE USES ANNEES.

Le monsieur est devenu un membre de sa famille.

 

Entr’aide pour le sacrement

Une mère de famille nombreuse assistait avec ses petits à la messe en semaine.

Un jour, elle n’est plus venue.

Alors une paroissienne lui a proposé de prendre en charge les plus grands des enfants.

Elle les reconduit après la messe, laissant alors une pâtisserie maison à partager en famille.

 

De même, un couple pratiquant de la paroisse ne pouvait plus se déplacer.

Une paroissienne l’a signalé au prêtre et s’est proposée pour lui porter la communion chaque dimanche.

 

En présence

Je savais que L. existait, et où il travaillait.

Je savais qu’il était sans famille, délaissé, qu’il vivait chichement et se privait de beaucoup de choses, même nécessaires.

Un jour, j’ai vu un groupe de jeunes hommes sortir de leur travail. J’ai eu envie de crier, d’appeler. Je l’ai fait : « L… ! », et là, un jeune homme est venu.

Le Seigneur nous a mis en présence.

Depuis, L. fait partie de la famille. Nous l’aidons, nous l’aimons.

Il a repris goût à la vie.

PRIE et REMERCIE le Seigneur.

Alléluia !

Jouarre, 20 novembre 2012

Dernièrement un jeune de la région a bénéficié de vacances familiales au Portugal. Il a passé plusieurs semaines dans la maison de sa grand-mère, seul avec elle, puis chez une tante.

Jusqu’à présent, il avait reçu une éducation religieuse, mais s’était éloigné de la foi, et ne pratiquait plus.

Au cours de ce séjour chez sa grand-mère, il a longuement échangé avec elle, sur sa pratique, le chapelet, le sens de la vie chrétienne, de la foi tout simplement. Tout cela arrive à un tournant de sa vie, et ce qu’il n’a pu approfondir ici, en France, c’est par l’intermédiaire d’une grand-mère là-bas, qu’il l’a reçu, compris. Or, la foi de cette personne âgée est toute simple, mais tellement vivante qu’il s’est laissé toucher et en a été transformé. Il est revenu lui-même habité par cette flamme qu’elle a su lui communiquer. Et accompagné d’un chapelet offert par sa grand-mère, qu’il garde précieusement à son cou. Il ne le quitte jamais ! Il a aussi retrouvé le chemin de l’Eglise, même de façon occasionnelle.  Le 1er janvier, sa mamie est venue en France, et il était très heureux de lui montrer le chapelet, conservé comme un précieux trésor !

Combien nous devons témoigner simplement par l’ardeur de notre foi et de nos pratiques religieuses ! Le monde qui nous entoure, les jeunes en ont besoin !

Jouarre, 6 novembre 2012

Est-ce que le décès d’une personne proche peut amener à la joie et à la conversion ? C’est ce qui est arrivé lors du décès de ma mère, puis de mon mari. Quelques semaines avant, je me disais que c’était impossible, que je ne pourrais pas supporter ces séparations. Et pourtant, lorsque ma mère est morte, nous étions tous là, tous ses enfants autour du lit. Il y a eu une telle paix, un tel silence, un tel courant d’amour dans la pièce ! Une force m’a envahie, une joie et une grâce, celle de comprendre, avec certitude, qu’il existe autre chose que la mort, que l’amour est plus fort. Alors ma vie a changé, j’ai vécu une vraie conversion et ma foi en la résurrection n’a cessé de grandir. N’est-ce pas une merveille ?

Institut Sainte Céline |  Actions 2011-2012 contre la pauvreté |  Non nobis solum

   « Non nobis solum » est la devise de notre institution.  Ce concept s’exprime dans l’organisation de notre enseignement et par nos actions caritatives.

Ainsi,  les tarifs des contributions des familles sont les moins chers du diocèse,  pour une politique de construction la plus ambitieuse.  Dans le même esprit,  la caisse de solidarité alimentée par les familles,  permet d’alléger,  voire d’exonérer les frais de scolarité des foyers les plus en difficulté financière.

D’un point de vue pédagogique,  nos élèves en détresse psychologique ont la possibilité de consulter gratuitement et discrètement au sein de l’établissement,  une psychologue qualifiée qui est rémunérée par notre OGEC.  De même,  l’institution s’attache à un suivi particulier des élèves souffrant d’handicap,  de précocité ou de différents troubles dys,  et aide ainsi leurs familles ;  l’objectif étant d’accompagner ces élèves à obtenir un bac général lorsqu’ils le souhaitent.

La sensibilisation de nos élèves à la misère et au partage passe par nos actions caritatives.

Ainsi notre « bol de riz » de la semaine sainte a été réparti d’une part dans une association togolaise que nous soutenons depuis quelques années,  et d’autre part dans l’association « TOTORAT MIMBANG ».  En effet,  la famille Ayinda,  parents de 3 élèves de l’institution,  ont créé une association ayant pour objectif le développement sanitaire et scolaire dans la région de Mimbang et Essaboutou.  Outre le bol de riz,  nous avons choisi de soutenir ce travail par différentes actions :

–       collecte de fournitures scolaires pour alimenter le collège d’Essaboutou ;

–       Collecte de vêtements pour vêtir les enfants ;

–       Attribution à l’association d’une partie des fonds récoltés lors des représentations théâtrales du collège et du lycée ;

–    Possibilité de tenir un stand à la fête de l’école afin de présenter les activités de l’association et de vendre quelques produits régionaux.

Historiquement, nous nous sommes rapprochés des personnes âgées du secteur.  Ainsi cette année,  nous avions convié les résidents des maisons de retraite de Jouarre,  de Rebais,  les Floralies ainsi que diverses personnes âgées de La Ferté sous Jouarre,  à assister à un spectacle de danse et de chant un après-midi.  Mais déjà à Noël,  un groupe d’élèves volontaires de cinquième était monté à Jouarre présenter quelques chants à l’hôpital intercommunal.  Cette année encore,  chaque élève du collège a confectionné et décoré une carte à Noël et à Pâques.  Ces cartes ont été distribuées aux résidents des maisons de retraite de la région par l’intermédiaire de Mme Poirel.

Nous tentons au mieux,  avec nos moyens,  d’accueillir,  de soutenir et de sensibiliser
avec amour,  disponibilité et discrétion.
Jouarre | Le pèlerinage des « Saints de la Brie » et les anciens du centre gérontologique

Chaque lundi de Pentecôte, se déroule à Jouarre le traditionnel pèlerinage des Saints de la Brie. Les reliques des saints locaux, mais aussi de nombreux saints des premiers aux derniers siècles, sont ainsi emmenés en procession dans la campagne ou dans le village.

Ces deux dernières années, l’idée est venue de faire une étape marquante à l’ancien hôtel-Dieu de Jouarre, devenu maintenant centre gérontologique. Depuis le 7ème siècle, c’est un lieu d’accueil des pèlerins et des pauvres, venus vénérer ces mêmes reliques que nous processionnons  aujourd’hui.

 

 

 

Quelle joie d’être accueillis en ce lieu par nos anciens ! Préparés par le P. Dollfus et son équipe d’aumônerie, ils nous attendent devant la chapelle du lieu, et nous accueillent par un petit discours. Nous, cette année, c’est notre évêque, les prêtres du pôle, des moniales de l’Abbaye, les paroissiens de Jouarre et de tout le pôle de Lizy- La Ferté, et d’ailleurs.

 

 

 

D’abord, les jeunes de l’aumônerie vont  saluer les anciens, ou les embrasser ; puis ce furent  des chants, des scénettes, les lectures bibliques, l’encensement des châsses,  et enfin, le ramassage par les enfants  des intentions de prière que nous emmènerons en procession pour les déposer au pied de l’autel de l’Abbaye, où se déroulera ensuite l’Eucharistie.

 

 

 

Quelle richesse humaine et spirituelle dans cet événement communautaire !

Le sourire des anciens qui nous ont accueillis, leur prière, est une grâce pour toute la communauté présente.

 

 

TLF

 

admin

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